
Après les secteurs de l’aéronautique, de l’aérospatial ou navale, le secteur ferroviaire souhaite aussi utiliser l’impression 3D, pour réduire ses coûts d’entretien et de stockage, assez élevés.
En France, alors que la SNCF songe à la fabrication additive de certaines pièces métalliques, aux Pays-Bas, la première compagnie d’exploitation des chemins de fer, imprime en 3D certains de ses composants pour ses trains.
Selon une déclaration récente de la Nederlandse Spoorwegen (NS), 20 pièces seraient actuellement en train d’être imprimées en 3D et plusieurs circuleraient déjà sur le réseau néerlandais, dont un cadre de tableau de bord.
Ainsi, une dizaine de cadres devraient être remplacés, alors que le cadre original n’était plus produit. Un nouveau cadre a ainsi été modélisé en 3D, sur la base de l’ancien et a été imprimé par la société néerlandaise DiManEx. Pour Joris Van de Sande, l’impression 3D est très pratique en terme de gestion de stock, de gain de temps et d’obsolescence de certaines pièces.
NS, souhaite imprimer 50 pièces d’ici la fin de l’année 2018.
En Allemagne, la Deutsche Bahn, deuxième opérateur ferroviaire d’Europe, utilise depuis 2015 des pièces imprimées en 3D. Déjà plus de 4 500 pièces sont passées par l’impression 3D et la compagnie prévoit plus de 15 000 pièces imprimées en 3D pour la fin de l’année 2018. La société ferroviaire, passe par des prestataires spécialisés.